Définition conflit = Violente opposition de sentiments, d’opinions, d’intérêts (larousse.fr)
Raisons de conflits inextricables, insolubles :le jugement – l’interprétation des faits....
La communication non-violente (CNV) est un Outil de communication verbale, qui peut être utilisé dans la résolution de conflit. C’est aussi une méthode visant à créer entre les êtres humains des relations fondées sur l’empathie, la compassion, la coopération harmonieuse et le respect de soi et des autres.
D’où vient la CNV ?
C’est un Langage, un mode de communication verbale « inventé » dans les années 1970 par Marshall B. Rosenberg, docteur en psychologie. Inspirée de la communication non-violente développée par Ghandi lors de la guerre d’indépendance de l’Inde (1930-1947).
Le conflit étant (selon Rosenberg) l’expression d’un besoin insatisfait => En connaissant les « besoins fondamentaux » potentiellement non-satisfaits d’une personne qui est en conflit avec une autre on peut commencer à « travailler le conflit » c’est à dire à le résoudre.
La liste des besoins fondamentaux définis par M. Rosenberg sont :
Besoins physiologiques, bien-être physique
Sécurité
Empathie, compréhension
Créativité
Amour, intimité
Jeu, distraction
Repos, détente, récupération
Autonomie
Sens, spiritualité
LA CNV DANS LE COUPLE :
Soyons honnêtes d’emblée : vous expérimenterez sans doute qu’il est plus facile au départ d’appliquer le processus CNV dans des relations « éloignées » et peu impliquantes. Quand il s’agit de nos amis, de nos parents, de nos enfants, et a fortiori de nos relations amoureuses, ça peut devenir plus compliqué. Pourquoi ? Parce que nos attentes à ces endroits sont élevées, et que nos affects tout autant. Pour autant, la communication étant un pilier du couple, l’approche de la CNV peut être d’une grande aide pour retrouver une qualité et une profondeur de connexion. Avoir la capacité d’exprimer ses frustrations, sa colère, sans accuser l’autre, mais toujours en partant de nos propres besoins non rejoints, permet de pallier l’incompréhension, aux conflits répétés, qui peuvent à la longue détruire les relations auxquelles nous tenons tant
La CNV de moi à moi…
En apprenant à identifier nos émotions et nos besoins, nous améliorons tout naturellement notre relation à nous-même : nous devenons davantage à l’écoute de nos aspirations, de nos limites, de nos schémas de pensées aussi. Nous apprenons à nous donner de « l’auto-empathie » quand nous en avons besoin et si nous en avons les ressources. En bref, la CNV est un formidable outil pour mieux se connaître et parfois même, elle permet de soigner de vieilles blessures émotionnelles, en acceptant d’aller les rencontrer.
Quelles sont les 4 étapes du processus de la Communication NonViolente ?
La Communication NonViolente repose sur un processus en quatre étapes, que l’on nomme également OSBD (pour Observation, Sentiment, Besoin, Demande).
Il s’agit de mettre l’attention sur ces quatre éléments qui vont nous conduire à nous connecter à ce qui se vit en nous, et à nous donner les moyens éventuellement, de vivre ce que nous voulons.
La première étape est celle de l’Observation : que se passe-t-il, d’un point de vue neutre, objectif ?
Nous tentons de décrire la situation, les faits, de manière objective. « Tu es toujours en retard » n’est pas une observation, c’est un jugement.
En revanche, « tu es arrivé trois fois après 9h cette semaine » est une observation, vous saisissez la nuance ?
La deuxième étape est celle du Sentiment : quand il se passe [observation] comment je me sens ?
La plupart d’entre nous n’avons pas de réelle facilité à mettre un mot sur notre ressenti, ce que nous appelons sentiment n’en est d’ailleurs pas toujours (incompris, rejeté, trahi, ne sont pas des sentiments par exemple, car ils impliquent autrui, tandis que ébahi, paisible, fâché, morose sont des sentiments).
La troisième étape est celle de se relier au Besoin : je me sens [sentiment] parce qu’au fond, j’ai besoin de quoi ? Le besoin en CNV, est l’énergie qui nous pousse à agir.
La quatrième étape consiste à faire une Demande. Cette demande est formulée positivement, (ce que je veux, plutôt que ce que je ne veux pas) elle est concrète, précise et ouverte (si je ne suis pas prêt·e à entendre un « non » à ma demande, alors c’est une exigence et non une demande).
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